Scarflett, le cuir chevelure®

Il est des rendez-vous qui changent le cours d’une vie.

Il y a ceux, difficiles, qui annoncent des séparations, des fins d’histoires, des arrêts abrupts. Et puis, il y a ceux, merveilleux, qui sont porteurs d’espoir, de sens et de créativité.

Il y a 4 semaines, j’ai eu la chance d’en vivre un de cette intensité.

Jeudi 28 septembre à 14h, j’avais juste prévu de rencontrer Béatrice Pasquer pendant 2h pour poser la toile de fond du site internet de mon activité. Mettre à jour avec Béatrice, et en mots pour vous, le pourquoi du comment de ce qui me fait me lever le matin et partir à mon atelier.

Ce lieu où je crée et façonne des atours féminins. Ce lieu où je vous reçois pour vous aider à vous réconcilier avec votre image, vos vêtements et vos accessoires.

Un rendez-vous qui devait durer 2h pas plus. Nous nous l’étions formellement confirmé au téléphone. C’était du moins, ce qui était dit et planifié. Convenu.

Et c’était sans compter la rencontre exceptionnelle de nos histoires personnelles ce jour-là. Sans compter la résonance de nos émotions, de nos frustrations, de nos colères, vécues et partagées chacune d’un côté du miroir. Du genre de miroir qui confronte la vie.

Du miroir qui crie la vie et qui se nomme cancer.

Pour moi, c’était simplement en tant que spectatrice totalement impuissante, du haut de mes 13 ans. Il y aura bientôt 30 ans.

Pour Béatrice, c’était au coeur de sa vie. Une lutte pour la vie. Une victoire et une re-naissance. Une victoire ressentie comme une chance qui dure. Depuis 25 ans.

25 ans, 30 ans…

Et pourtant, au fil de notre après-midi et de nos discussions, l’évidence de la présence prégnante de nos vécus, s’est imposée. Pour moi, s’est aussi imposée la flagrance d’une réaction toujours épidermique au vide qui se crée quand une femme perd ses cheveux et semble croire parallèlement qu’elle perd sa féminité, et une part forte du sens de la vie.

Dans un espace-temps qui avait choisi de se suspendre, avec le miroir de Béatrice pour mieux guider les idées qui émergeaient, est née l’évidence d’une Krée-ation qui me dépasse. Bien plus grande, bien plus forte que moi.

Un foulard sans couture, en cuir tout doux, qui épouse telle une seconde peau la peau fragile du crâne mis à nu.

Un foulard qui a choisi de se nommer Scarflett ®.  Parce-que « scarf », comme un foulard dont on se pare. Et parce-que Scarlett. Scarlett O’Hara, qui apprend à faire souffler le vent dans la direction qu’elle lui donne.

Une femme belle et pugnace à la fois. Dont les yeux disent toute l’attente amoureuse qu’elle a de la vie.

Scarflett ®, pour insuffler l’esprit de rébellion qui me semble vital dans ce moment-là. Pour l’insuffler à toutes les femmes que je souhaite pouvoir aider, malgré leurs traitements. En les aidant à retrouver l’assurance qu’elles peuvent rester féminines, belles, attirantes, malgré l’adversité.

Scarflett, le cuir chevelure ®

Aimez-vous?

#scarflett #alopecia #headwrap #cancer

Article publié pour la 1e fois le 06.11.2017

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