Ce rouge vous va si bien (ou pas…) !

Cet été à la plage, au beau milieu d’une après-midi qui semblait parfaite, je me suis retrouvée tout à coup attristée.

Il faisait un temps superbe. C’était un de ces rares jours où, au bord de l’Océan, j’ai pu profiter d’un soleil chaud et d’un sable sans vent. Il soufflait juste une petite brise légère qui permettait de ne pas étouffer.
Des conditions de plage idéales pour passer l’après-midi.
Il faisait beau, il faisait chaud. Tout mon petit monde était occupé à son sujet favori – entre nage tête en avant dans les rouleaux et « creusage de trou » dans le sable – toujours plus grand, toujours plus profond. Des fois qu’on arriverait à retrouver la mer au fond.

La scène était parfaite. Et pourtant…

A côté de moi, il y avait une famille occupée comme la mienne, chacun à sa tâche préférée.
Composée entre autre d’une Maman et d’un ado.

Une Maman toute belle et son ado. Aux antipodes de la ressemblance l’un de l’autre.

Une Maman longs cheveux roux relâchés qui flottaient dans la brise, la peau blanche, laiteuse, garnie de tâches de rousseurs. Une femme belle à croquer.
A côté, un ado aux antipodes de sa mère. Cheveux bruns tirant sur le noir, courts et bouclés. Avec une peau déjà dorée qui continuait de se gorger de soleil.

Elle, elle était ronde. Joliment ronde. Tout chez elle inspirait la douceur : ses formes, sa voix, ses gestes. On la sentait heureuse de vivre sous sa peau.
Lui, en contraste, était un peu maigrelet. Dans cette phase d’adolescence où les os semblent grandir plus vite que ce que les muscles ne peuvent délivrer. Du genre qui a besoin de s’étoffer un peu pour devenir vraiment beau.

Elle, pour être à l’aise à la plage, avait choisi de porter un maillot une pièce.
Un maillot une pièce de très belle qualité. A le voir de loin, on sentait une maille épaisse, tissée serrée, qui ne faisait aucun pli nulle part. Un maillot sans bretelles, sans doute pour laisser au soleil toutes les chances de tenter de faire dorer un peu cette peau qui résolument, semble insister à rester blanche.
Lui, portait un short de plage. Un tissu coloré, à fleurs de frangipanier. Le short de plage qui sent bon les cocotiers rien qu’à le regarder.

On les sentait heureux de vivre, heureux d’être là, heureux tout court. Et pourtant. Il émanait d’eux une dissonance.

En les regardant, on ressentait une discordance. Un manque d’harmonie.
Quelque chose qui clochait.
Quelque chose qui faisait qu’on se disait simplement « tiens ils ont l’air sympa les gens d’à côté ».
En étant à deux doigts de pouvoir dire « wouha, la classe cette nana et son môme ! ».

Mais qu’il restait vraiment cette distance entre le fait de les remarquer et celui de pouvoir réellement les admirer.

Couleur – Un mot si petit qu’on le considère souvent minime

Ce qui m’a empêché de basculer de l’un vers l’autre est un petit quelque chose. Un petit quelque chose qui peut varier d’infinie manière.
Si petit qu’on le considère souvent minime, et qui tient en un mot : la couleur.

Son maillot à elle, si beau, si bien coupé pour elle était d’un rouge cerise superbe.
Mais d’un rouge trop froid, trop bleu, pour être fait pour elle !
Son maillot à lui était fait de fleurs de frangipanier rouge coquelicot, sur un fond violet assorti. Superbe. Et d’un rouge et d’un violet trop chauds, trop jaunes, pour être faits pour lui !

A côté d’eux, j’aurais aimé avoir les dons des bonnes fées et pouvoir sortir ma baguette magique.
Avec ma baguette magique, tirer le rouge coquelicot du short de l’un pour l’envoyer sur le maillot une pièce de l’autre !
Prendre tout le bleu qu’il y avait dans le rouge de son maillot à elle, pour l’envoyer sur le rouge et le violet de son short à lui.

Pouvoir leur offrir en une seconde de voir, comprendre, ressentir, en quoi la justesse de la couleur fait toute la différence

Toute la différence pour soi, concentrée sur son vêtement. Fût-il un maillot de bain.
Avec ma baguette magique, j’aurais aimé leur offrir de ressentir le pouvoir de la couleur, lorsqu’elle met en valeur notre beauté naturelle. L’impact que celle-ci a lorsque l’on croise alors son reflet dans le miroir. Et que l’on peut s’admirer. Vraiment. Simplement.

A défaut de baguette magique, j’ai trouvé mon clavier.

Car si vous pouviez vous aussi décoder la couleur, toutes les couleurs, comment serait la vie ?

Comment serait la vie si chaque matin vous trouviez devant vous seulement des vêtements aux couleurs qui vous mettent en valeur ? Vous donnent bonne mine alors même que vous vous sentez fatigué.e ?
Comment serait la vie si vous pouviez vous admirer dans le reflet du miroir chaque fois que vous vous habillez, quand bien même ce ne serait que d’un maillot de bain ?

Elle serait bien sûr plus douce, facile, légère.

C’est le voyage auquel je vais vous inviter tout au long de l’année, en commençant par décoder les couleurs que vous pouvez voir dans les vitrines de rentrée.
Alors, ne vous éloignez pas trop loin, et tenez vous prêt.e pour de belles découvertes !

À PROPOS DE CÉCILE KRÉE

Par l’accompagnement ou la création, je vous amène à découvrir le plaisir qu’il y a à parer le corps que la vie vous a offert – au quotidien, pour un mariage, et même lorsque vous traversez le raz-de-marée qu’est le cancer.
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