Rester belle pendant un cancer – Témoignage

Au fil de mes rencontres pour faire connaître Scarflett®, j’ai recueilli des souvenirs, des expériences, des émotions dans lesquels le cancer a toujours une place à part dans la vie.
Chaque mois, je les partage avec vous.
Aujourd’hui, je vous invite à rencontrer Béatrice.

« J’aime beaucoup l’approche de proposer aux femmes de rester belles pendant cette période  »

Béatrice, a gagné la lutte il y a 25 ans

Bonjour Béatrice,
Tu as une histoire personnelle avec le cancer.
Peux-tu partager avec nous les grands moments de cette histoire ?

Pour moi, le cancer est à la fois de l’histoire ancienne, puisque j’avais un peu plus de 20 ans lorsqu’il a fait irruption dans ma vie, balayant tout sur son passage, et une histoire qui se conjugue aussi au présent.
Car plus de 25 ans après, je peux dire qu’il a été le point de départ d’un long parcours initiatique, une quête de sens, une soif de comprendre, d’apprendre qui m’ont guidée vers celle que je suis devenue.
Ma propre expérience de la maladie conjuguée à mon métier de coach me permettent aujourd’hui d’accompagner ceux qui se remettent en route après cette rupture de parcours.

 

Aujourd’hui, tu es guérie. Mais pendant tes traitements, tu as connu une période d’alopécie. Quels choix as-tu fait pour couvrir la couvrir ?

C’était au début des années 90, on ne parlait pas du cancer comme aujourd’hui. Le mot était tabou. Encore plus chez les jeunes. Chacun se débrouillait avec les moyens du bord pour passer ce cap au mieux et trouver casquettes, foulards et chapeaux, selon les saisons.
Pour ma part, j’avais tout un assortiment de foulards colorés en coton.
Et l’hiver, il m’arrivait de mettre un bonnet en plus par dessus. Je n’ai jamais voulu de perruque, je trouvais cela trop « déguisement ».

Je n’aimais pas sortir et être regardée, car au-delà du foulard, c’est aussi le manque de sourcil et le teint terne qui attirent l’oeil. Il n’y avait pas de socio-esthétique comme aujourd’hui. Et les médecins attachaient peu d’importance au look, qui leur semblait futile face à la gravité de la maladie.

Sauver ma peau était la priorité, alors le reste, on n’en parlait pas. Je le gardais au fond de moi.

 

Et pour rester à la maison quelle solution privilégiais-tu ?

Souvent rien, le crâne nu, ou toujours mes petits foulards colorés.

 

Scarflett® n’existait pas lorsque tu as eu besoin de couvrir ton alopécie.
Aujourd’hui, tu le découvres. Quelles sont tes réactions face à cette nouvelle proposition de foulard ?

J’aime beaucoup l’approche de proposer aux femmes de rester belles pendant cette période, ou tout du moins, avoir la possibilité de s’interroger sur ce qu’elles désirent.
Le choix des couleurs est tellement large que chacune peut y trouver son bonheur.
Et ce que j’aime par dessus tout, c’est l’idée de continuer à se coiffer. Quelle sublime idée !
Pouvoir faire varier les nouages, mettre un chouchou, une broche pour agrémenter son Scarflett, c’est très important. Garder ces gestes du quotidien.
Et puis, la matière est tellement douce qu’elle s’adapte bien au besoin de douceur pendant cette période.

 

Scarflett® a pour vocation de couvrir la tête comme un cocon doux et d’aider les femmes à rester connectées à leur féminité, malgré les traitements.
Une façon de prendre soin de soi, en intégrant son foulard dans sa tenue comme un accessoire de mode.
Que penses-tu de cette envie de beauté et bien aller, pendant les traitements ?

Je pense qu’il est essentiel de permettre à chacune de rester femme, malgré la dureté des traitements. Il est très difficile, en plus de la maladie, de se voir changer physiquement et de sentir le regard des autres. Alors tout ce qui peut remettre du baume au coeur constitue un pas de plus vers le mieux-être, l’estime de soi, piliers indispensables à consolider sur le chemin de la guérison.

 

Lorsque la pousse des cheveux est amorcée, je propose de transformer chaque Scarflett en accessoires – pour soi, pour toutes les femmes qui ont été à nos côtés pendant la maladie. Comme un trait d’union pour se souvenir de la ténacité qu’il faut pour faire face.
Si tu avais un choix infini, en quoi aurais tu envie de voir transformer ton Scarflett ?

Sans hésiter, ce serait des broches « fleurs » à poser sur les vêtements.
J’en ai plusieurs et je les trouve pleines de peps et uniques.

« Ce que j’aime par dessus tout, c’est l’idée de continuer à se coiffer. Quelle sublime idée !  »

Retrouvez Béatrice dans son activité d’accompagnement de retour au travail après un cancer, pour prendre le temps de refaire connaissance avec vous-même et de vous repositionner, en faisant de nouveaux choix au plus près de vos aspirations profondes.
Béatrice observe que le regard sur le cancer est en train de changer au sein des entreprises, qu’il y a une prise de conscience de la nécessite d’accompagner les personnes à mieux concilier cancer et travail, à retrouver une place après une longue absence.

Et c’est avec plaisir qu’elle participe à plusieurs projets de ce type dans de grandes entreprises, qui ont compris qu’accueillir les différences, les vulnérabilités est source de richesse pour tous.

www.lestrotteurs.fr

Merci Béatrice et longue vie à tes projets de société plus ouverte, inclusive et solidaire !

À PROPOS DE CÉCILE KRÉE

Par l’accompagnement ou la création, je vous amène à découvrir le plaisir qu’il y a à parer le corps que la vie vous a offert – au quotidien, pour un mariage, et même lorsque vous traversez le raz-de-marée qu’est le cancer.
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Découvrez l’impact de vos pensées sur votre façon de vous habiller : Avec quels mots vous décrivez-vous ?

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